L'année Des Méduses

Toutes tes trahisons, chérie, je les prends, comme des piqûres
Des tas de boutons qu'un adolescent a sur la figure
Tu peux maquiller, laver à l'eau, me nettoyer cette sale peau
Tu auras toujours des cicatrices sur cette peau jadis lisse
Sur cette peau jadis lisse...

Mais comme il est beau, chéri, ton discours ! Vraiment je t'assure !
C'est ton Picasso dans ses meilleurs jours, ta plus belle peinture
Toi, plus blanc que blanc, immaculé, tu n'as rien à te reprocher
Oh je t'en prie pardonnes-moi ! Non mais tu te fous de moi ?!

C'est l'année des Méduses échouées sur le sol
Et dans ma course folle, j'attends un signe
Dans mon élan qui pourrait me freiner
Je relève mon col, et je te désigne
Mais l'océan inonde mes pensées...

Mais continuons, chérie, tu veux bien, ce petit délire
Il serait de bon ton qu'on dise chacun, ce qu'on a à dire
Bien, fais-moi passer pour l'emmerdeuse, la vraie blonde à la tête creuse
Tes petites frustrations ne m'intéressent pas, n'est pas cocu celui qu'on croit

C'est l'année des Méduses échouées sur le sol
Et dans ma course folle, j'attends un signe
Dans mon élan qui pourrait me freiner
Je relève mon col, et je te désigne
Mais l'océan inonde mes pensées...

Si nous acceptions, chérie nos faux-pas, nos coups de colère
Tes coups de bâtons, chéri, ne sont pas prêts à me faire taire
Tu peux raconter ce que tu veux, pleurer c'est ce que tu fais de mieux
Regarde moi au moins dans les yeux, tu n'es qu'un lâche prétentieu
Tais-toi, arrête un peu

C'est l'année des Méduses échouées sur le sol
Et dans ma course folle, j'attends un signe
Dans mon élan, qui pourrait me freiner
Je relève mon col, et je te désigne
Mais l'océan inonde mes pensées...